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Alois Vavriner est né en 1899 à Alt Moletein (en actuelle République Tchèque) et est chargé de l'entretient de la voie publique. Il est engagé en 1917-1918 dans l’Infanterie Regiment 119 intégré à la 26ème Division du Wurttemberg. Celle-ci combat en Flandre et dans la région de Lille en 1917 puis  est envoyé en Italie à la fin de l’année.  Début 1918, la division repart en Alsace et effectue la dernière offensive allemande en champagne à la mi-juillet. Pour son service durant la Grande Guerre, Alois est décoré de la tapferkeit medaille im bronze et la Karl truppen kreuz en 1917, ainsi que la croix d'Hindenburg en 1940 (donné à tous les combattants de 14-18).
Alois est rappelé en septembre 1943 au Kraftfahr ersatz abteilung 8 (unité de transport motorisé de remplacement) installé à l’actuelle frontière polonaise, qui déménage ensuite sous Nuremberg, à Freystadt. Au vu de son âge, le vétéran n'est pas affecté à une unité combattante de première ordre. En décembre 1943, Alois est au Landeschutz bataillon 581 (unité de territoriaux) chargé de la garde de prisonniers de guerre français de la campagne de 1940 (probablement ceux du frontstalag 190) à Charleville dans les Ardennes près de la frontière belge. Le soldat reçoit son armement : un karabiner 16/553 (f) (soit le mousqueton français Berthier modèle 1916) accompagné de sa baïonnette. Alois est promu Gefreiter le 1er avril 1944. Il reste dans cette unité au moins jusqu’en avril 1944 pour être ensuite affecté au 1/ Grenadier Regiment 855 de la 344 Infanterie Division. Cette division est basée en France et le 855ème de grenadier est envoyé tardivement en Normandie. La 344ème est détruite à la fin de la campagne normande et sera ensuite reformé à partir de la 91 I.D. fin 44. 

 

Il est de ce fait difficile de savoir où a été le caporal car il est blessé lors d’un accident en septembre 1944 et envoyé au reservelazarett Bad Oeynhausen près de Bielefeld en Allemagne (proche de Munster et de la frontière avec les pays bas).

Il rend son armement français fin septembre. Après un congé de convalescence et être passé dans des unités d’instructions et de remplacement dont le Grenadier Ersatz und Ausbildung Bataillon 118 (qui fournit des hommes pour la 91ème ID rebaptisé ensuite en nouvelle 344ème ID ),il a une nouvelle perception d'armement (cette fois ci allemand) en décembre 1944 et rejoint donc probablement son unité de campagne le G.R. 855. Le gefreiter combat en haute Silésie (à la frontière Tchèque) en 1945. Atteint de problèmes respiratoires, il est admis le 23 mars au Reserve Lazarett III Olmutz Chwalkowitz puis transféré à la mi-avril à la partie médicale du Kraftwagen-Transport-Abteilung 705 qui le déclare apte au service. Il est impossible de savoir si le Gefreiter Alois Vavriner à rejoint le front avant la fin du conflit.

Ses affectations :

Son armement :

Ses décorations de 14-18 :

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