militaria de 1914 à 1945
Sources :
http://wehrmacht-awards.com/Forums/showthread.php?t=350128
Bundesarchiv
L’ensemble de treillis allemand blanc est introduit avril 1933 et est l’héritier des tenues de casernement de la 1ère guerre. L’ensemble est constitué d’un pantalon de couleur écru en coupe droite ainsi que d’une veste de la même couleur fermée par 5 boutons amovibles. La veste a 2 poches de hanches (non fermées pour les modèles de la Heer contrairement à ceux du RAD ou du TENO par exemple) et se règle avec une martingale à l’intérieur. L’ensemble, léger et confortable est destiné aux corvées diverses : nettoyage des armes, exercices, manœuvres, coupe du bois, construction d’abris ou de bunker… Il est porté directement sur la chemise et les sous vêtement et fait partie du paquetage permanant du soldat. Hormis l’insigne de schutze, les chevrons de caporaux et la tresse de sous-officier, aucun insigne n’est autorisé sur ce treillis.
Soldats de la Heer construisant des fortifications sur l'île de Jersey en 1941 (source : Bundesarchiv)
Durant le premier hiver à l’est, les éléments de camouflage « neige » étant rare, certains soldats enfileront leur drillich par-dessus leur vareuse afin de se fondre au mieux dans le paysage. On voit même des landser avec de simples draps blanc attachés sur leur casque !
Enfin, certains sous-officiers garderont un treillis propre afin d’en faire une veste d’été élégante avec l’ajout de grades, d’aigle, voire de décorations.
On note différentes variantes du drillich M33 selon l’organisation (HJ,Todt,RAD,TENO) et l’arme (Luft, KM, Polizei), les modifications concernent le nombre de boutons (5 ou 6) et le types de poches (fermées ou non et pourvue ou non de boutons).
Ici des hommes du RAD portant leur treillis dans leur caserne (archives personnels)
.jpg)
En février 1940, une version de couleur verte est introduite à des fins évidentes de camouflage. Elle sera largement portée au combat par la Heer ou la Waffen SS, en plus de son utilisation pour les corvées. Le port des pattes d’épaules (ou de chevrons selon le grade), de pattes de col et de l’aigle nationale est autorisé mais pas systématique. De même on observe parfois le port de décoration sur la tenue pour des sous-officiers. Cette version remplace progressivement le modèle 33 blanc même si celui ci se retrouve sur des mécanicien ou pour des travaux de fortification jusqu'à la fin de la guerre.
En 1940 et 1943, des treillis adoptant la coupe de la feldbluse (4 poches extérieurs fermées, une coupe plus longue, des poches intérieurs…) sont mis en service. Elles sont destinées au combat principalement en été ou sur le front sud.
Remise de croix de fer en Roumanie durant l'été 41 (source : Bundesarchiv)/ soldat de la Waffen SS appartenant à la Flak lors d'un entrainement (collection personnel)
.jpg)
L’exemplaire présenté ici est un Drillich M33 blanc qui a bien vécu ! il a été rapiécé a de nombreuses reprises : au col, aux poches, aux boutonnières… Les marquages présents sont malheureusement illisibles.
La poche a subit de nombreuses réparations ! les marques se trouvent le long de la boutonnière à l'intérieur
Ici, un Drillich M33 vert monté pour un sous-officier, on remarque la tresse de sous-off sur le col ainsi que les décorations fièrement arborées. La médaille du front est cousue sur la boutonnière tandis que la médaille de la construction du mur de l’ouest (en l’occurrence la ligne Siegfried) surmonte un badge des blessés en noir (ici une fabrication en laiton), obtenue après la campagne de France. On note les marquages de tailles (longueur des manches, d’épaules, de dos et de taille) ainsi que la date de fabrication : 1940.
Marquages internes :
