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Avec l’augmentation des effectif de l’aéronautique militaire, il devient vite une évidence qu’il faut développer, face à ce nouvel ennemi venu des airs, des armes capables de protéger les troupes au sol. D’abord constitué de simples mitrailleuses montées sur des châssis circulaires, la D.C.A. devient un service à part entière de l’armée en 1918, doté alors de canons anti-aériens. La Défense Contre Aéronefs n’est pas considérée comme une priorité par l’état major de l’entre deux guerre malgré des avancés considérables sur les avions et leur armement. Cinq régiments sont créés en 1923 afin d’assurer la défense du territoire. Les régiments sont organisés en 4 groupes de canons de 75mm automatique, appuyés par un groupe de projecteurs. L’arme est divisée en deux branche : la Défense aérienne du Territoire (pour la défense de régions militaires ou de points fixes) et la Défense Contre Aéronefs des armées.

 

A la mobilisation, on compte 7 régiments et de nombreux groupes indépendants mais il y a un cruel déficit en homme dans l'artillerie et d'autant plus dans la D.C.A.. Les régiments, devant assurer eux même la formation de leur soldats, les unités ne sont pas pleinement opérationnelles. Au début de la campagne de France, la D.C.A. a principalement des canons de 25mm et de 75mm, les 90mm Schneider n’ayant put être finalisés en nombre suffisant à temps. L’un des problèmes rencontrés face aux attaques de la Luftwaffe sera la lenteur du pointage des armes et l’angle mort vertical trop important rendant l’attaque sur des appareils volant à basse altitude impossible. Les hommes de l’artillerie abattront près de 300 avions ennemis soit environ 10 % des effectifs engagés, dont la majorité par le 404ème R.A.D.C.A. Le 404ème R.A.D.C.A. est reconstitué à Tours après avoir été dissous dans l’entre deux guerre, faute de moyens. Il est constitué de plusieurs groupes et batteries autonomes qui servent tant en défense de ville que sur le champ de bataille (en France ou en Norvège ou 2 groupes seront envoyés).

L'insigne présentée ici (l'une des nombreuses variantes de l'unité) a un design plutôt explicite, montrant un aigle abbatu en plein vol. Elle a été fabriquée dans le milieu des années 30 par Augis et se porte sur la poche droite au moyen d'une épingle, ici cassée.

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